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 La bataille de Normandie

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American Koenigstiger
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American Koenigstiger


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MessageSujet: La bataille de Normandie   La bataille de Normandie Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:21

La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen. Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux forces alliées d’ouvrir un nouveau front en Europe, face aux troupes allemandes. Elle débute le 6 juin 1944 — appelé Jour J — par le débarquement et le parachutage des premières troupes Alliés sur et aux abords des plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin pour finir entre le 19 (premières unités Alliés traversant la Seine) et le 21 août (fermeture de la poche de Falaise), ouvrant la voie à la Libération de Paris le 25 août. Certains historiens considèrent que la fin de la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.

Plus de 60 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, 3 millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens mais aussi d'autres forces alliés (Forces françaises libres, troupes polonaises, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie le jour J et les semaines suivantes.

L'objectif des Alliés dans cette opération est de créer un second front, réclamé par Staline depuis 1942, en Europe du Nord-Ouest (opération Overlord), par la mise en place d'une tête de pont qui puisse ouvrir un accès assez rapide vers le coeur de l'Allemagne. La progression du front italien, trop lente, ne permet pas, en effet, d'espérer une issue rapide en Europe.

Le Jour J, initialement fixé au au 1er mai 1944, est repoussé au 1er juin puis au 5 juin 1944, ce délai permettant de bénéficier d'un mois supplémentaire de production de barges de débarquement. Finalement, le débarquement sera reporté au 6 juin en raison de mauvaises conditions météorologiques.[1]


Pour leurrer l'Axe et le persuader d'un débarquement dans le Pas-de-Calais, les Alliés mettent en place un large plan de désinformation appelé opération Fortitude. Une armée fictive est entièrement créée, le First US Army Group, "commandée" par le redouté général Patton, utilisant des bâtiments et un équipement factices (dont des chars d'assaut gonflables), envoyant même de faux messages radios. Les Allemands, désireux de connaître le lieu du débarquement, ont un réseau d'espions dans tout le sud de l'Angleterre. Les espions de ce réseau sont cependant, pour la plupart, contrôlés par les Alliés (opération « double-cross ») et envoient des messages confirmant que le Pas-de-Calais doit être le point d'attaque. En conséquence de nombreuses divisions blindées allemandes y sont mises en réserve.

Article détaillé : Opération Fortitude.
Des engins militaires spécialisés sont mis au point spécialement pour l'assaut. Sous les ordres de la 79th Armored Division du Major-General Percy Hobart, des tanks Sherman amphibies sont mis au point, ainsi que des tanks démineurs, poseurs de ponts et de génie routier. Ces chars sont connus sous le nom de Hobart's Funnies ou la « ménagerie de Hobart ».

En novembre 1943, lorsque Hitler décide que les risques d'une invasion de la France ne peuvent plus être ignorés, Erwin Rommel est nommé inspecteur des défenses côtières puis commandant du groupe d'armées B (défense du nord de la France). Rommel est persuadé que la meilleure façon de repousser un débarquement côtier est de contre-attaquer à l'aide de blindés le plus vite possible. Il demande donc que des divisions de Panzers soient disposées à proximité des côtes, mais son autorité est limitée par le fait qu’il n'est pas commandant en chef des forces armées occidentales, poste occupé par le maréchal Von Rundstedt, et que certaines divisions blindées (Panzerdivision de réserve) sont placées sous l'autorité directe de Hitler. Von Rundstedt, soutenu par Heinz Guderian, inspecteur-général des troupes blindées, préfère concentrer les divisions de Panzers plus à l'intérieur des terres afin de pouvoir lancer une contre-attaque massive une fois l’endroit du débarquement déterminé. L'accord consiste donc à garder trois divisions sous les ordres directs de Rommel, près des côtes, tandis que trois autres restent placées en arrière et ne peuvent être débloquées sans l'ordre express de l'équipe opérationnelle de Hitler. La couverture aérienne est assurée par 169 avions de chasse (ce qui est ridiculement peu par rapport à la force aérienne alliée). La bataille commence en Angleterre par la construction de ports provisoires qui doivent être acheminés avec les troupes, les plans de reconstruction des lignes de chemin de fer et des routes étant prêts.

Le débarquement allié, connu sous le nom de Jour J (en anglais, D-Day), représente les premières heures de cette opération. Initialement fixé au 5 juin, le débarquement sera reporté au 6 juin en raison de mauvaises conditions météorologiques.[2]

Le 6 juin 1944, 1.213 bateaux de guerre, 736 navires de soutien, 864 cargos et 4.126 engins et péniches débarquent 20.000 véhicules et 156.000 hommes sur les plages de Normandie et du Cotentin. Les opérations de débarquement, elles, se poursuivront pendant encore plusieurs semaines. Le débarquement marque le début de la bataille de Normandie. Cette bataille commence le 6 juin 1944 pour se poursuivre les semaines suivantes jusqu’à la chute de la poche de Falaise le 21 août et la libération de L'Aigle le 22 août. Certains historiens considèrent que la fin de la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.

Les plages choisies, protégées par les fortifications du mur de l'Atlantique, sont regroupées en 5 zones entre Ouistreham à l'Est, à l'embouchure de l'Orne, et Saint-Martin-de-Varreville, dans le Cotentin, à l'Ouest :

Utah Beach
Omaha Beach
Gold Beach
Juno Beach
Sword Beach
la Pointe du Hoc (située un peu à l'ouest d'Omaha), si on la considère comme un point de débarquement
Forces en présence : forces alliées (Américains, Britanniques, Canadiens, Français, Polonais, etc.) contre troupes du IIIe Reich (Allemands, mais aussi des supplétifs issus de troupes principalement russes vaincues à l'Est qui défendaient le Mur de l'Atlantique).

5.000 bateaux, dont 4.000 barges de débarquement et 130 navires de guerre, sont impliqués. 12.000 avions sont engagés afin d'assurer le soutien du débarquement, dont un millier d'avions transportant les parachutistes. 5.000 tonnes de bombes sont larguées sur les côtes normandes

Le rivage a été largement fortifié par les Allemands de l'Organisation Todt dans le cadre du mur de l'Atlantique. Il est gardé par 4 divisions, dont une seule, la 352e division d'infanterie, est de qualité standard. La plupart des autres unités est constituée d'hommes qui (souvent pour des raisons médicales) sont considérés comme inaptes au front de l'Est et de troupes étrangères, surtout Russes ou ex soviétiques, les Osttruppen ayant incorporé l'armée allemande plutôt que de devenir des prisonniers de guerre. La 21.Panzerdivision est positionnée entre Caen et Falaise, le 6e régiment de chasseurs parachutistes (Fallschirmjäger) défend Carentan et la 12.SS-Panzerdivision est stationnée entre la Seine et l'Orne autour de Dreux. Les hommes de cette dernière sont recrutés parmi les Jeunesses hitlériennes à partir de l'âge de 16 ans, et acquerront une réputation de férocité dans les combats à venir. Les marécages proches de Utah Beach ont été inondés pour prévenir tout parachutage et rendre difficile une sortie des plages.

Avant la bataille, les Alliés ont soigneusement cartographié les zones de débarquement, en prêtant une attention particulière à la météo dans la Manche. Les conditions propices à un débarquement sont hasardeuses : entre un jour avant et quatre jours après la pleine lune pour des raisons de marée ; temps calme, avec des vents inférieurs à la force 3 (moins de 12 km/h) sur la côte, et de force 4 (moins de 20 km/h) au large ; couverture nuageuse peu épaisse jusqu’à une altitude de 2 400 m, et la base des nuages au-dessus de 900 m d'altitude ; visibilité supérieure à 4,5 km. Pour ces mêmes raisons, les Allemands ne craignent pas de débarquement à cette date.

Les plans d'invasion alliés comprennent la prise de Caen et Bayeux le premier jour, toutes les plages devant être reliées sauf Utah et une ligne de front avancée à 10-15 kilomètres à l'intérieur des terres. Dans les faits, aucun de ces buts n'est atteint. Cependant les pertes, 4 000 morts et 6 000 blessés, soit moins de trois pour cent des forces impliquées, ne sont pas aussi importantes que prévues et les têtes de pont sont parvenues à repousser les contre-attaques allemandes avec l'appui de l'artillerie navale.

Les priorités des jours qui suivent le débarquement furent de relier les têtes de pont, de prendre Caen et de capturer Cherbourg pour disposer d'un grand port.

Les têtes de pont anglo-américaines de Omaha Beach et Sword Beach se rejoignent à Bayeux La 12e division blindée SS (Hitler Jugend, Jeunesses hitlériennes) attaque les Canadiens les 7 et 8 juin, en causant de lourdes pertes, mais ne parvient pas à percer. Pendant ce temps, les plages sont reliées entre elles - Omaha le 10 juin et Utah le 13 grâce à la prise de Carentan par la 101e division aéroportée après d'âpres combats contre les Fallschirmjäger. Les Alliés renforcent leur front plus rapidement que les Allemands. Alors que les Alliés débarquent toutes leurs ressources, la supériorité aérienne alliée et les dommages causés au réseau ferroviaire rendent les mouvements de troupes allemandes lents et dangereux
Supposant que Caen est la position-clé de la bataille, Montgomery y mène trois assauts entre le 7 juin et le 1er juillet avant que la ville ne soit encerclée et bombardée le 7 juillet (opération Charnwood). Espérant une percée décisive par la plaine de Caen en direction de Paris, Montgomery lance alors une offensive majeure avec les trois divisions blindées britanniques, nom de code : opération Goodwood. Le succès initial est contrarié par la résistance improvisée mais déterminée des 1re et 12e divisions blindées SS appuyées par des troupes du génie allemandes leur faisant office d'infanterie. Les pertes britanniques en blindés sont importantes. Hitler, qui sous-estime les Américains, concentre ses réserves face aux Anglais. Ceux-ci subissent les inconvénients d'une tête de pont trop étroite, largement exposée aux tirs de l'artillerie ennemie.

Les Américains, de leur côté, achèvent la conquête du nord Cotentin. Cherbourg, malgré ses puissantes fortifications, se rend le 26 juin. De la mi-juin au 24 juillet, la progression de la 1ere armée américaine vers Saint-Lô est très lente. Gênées par le bocage favorable à une habile défense allemande, les troupes américaines piétinent ainsi plus d'un mois, ne progressant qu'au prix de pertes importantes.

Le 24 juillet, les Alliés lancent alors l'opération Cobra. Il s'agit, par un bombardement massif et très concentré ("tapis de bombes"), d'ouvrir une brèche dans les défenses allemandes dans le sud du Cotentin. L'opération réussit et, le 30 juillet, les divisions américaines s'engouffrent dans la brèche ouverte. Patton, avec les divisions blindées américaines (et la 2e DB française de Leclerc) peut alors lancer sa grande percée vers le sud. Il libère la Bretagne, (à l'exception des principaux ports fortifiés), avance jusqu’à la Loire, puis revient vers le nord en prenant à revers le front allemand.


Au lieu de se replier, la Wehrmacht, sur ordre d'Hitler et contre l'avis de son état-major, lance une contre attaque baptisée opération Lüttich dans la région de Mortain vers Avranches (7e armée et 5e armée blindée), dans le but de couper les lignes américaines. Dès le début, cette offensive allemande est un échec. Le bocage, qui a entravé l'avance des troupes motorisées alliées, gêne aussi la contre-attaque allemande. L'état major américain n'a pas été surpris, car informé des intentions allemandes, et a pu préparer la réaction. Mais la contre-attaque était surtout vouée à l'échec par sa quasi-absence de couverture aérienne, alors que les bombardiers alliés faisaient 2.000 à 3.000 sorties par jour, pilonnant des troupes allemandes que l'offensive obligeait à se découvrir. Les troupes américaines prennent alors les Allemands à revers par le sud tandis que les Anglais, les Canadiens et les Polonais de la Première DB (gen. Maczek) ferment la tenaille qu'ils ont formée par le nord, en occupant la côte 262. Encerclés dans la poche de Falaise, les Allemands se sauvent péniblement en laissant 10.000 morts et 50.000 prisonniers, les deux tiers de leur effectif encore engagé en Normandie (21 août 1944). 4 jours plus tard, Paris était libérée et 9 jours plus tard Bruxelles était libérée.
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